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unc vanves - Page 2

  • HOMMAGE AUX MORTS DE LA GUERRE D’ALGERIE ET DES COMBATS DU MAROC ET DE TUNISIE A VANVES

    Comme chaque année le 5 décembre, en fin de matinée, mais petite comité, devant le monument de ce petit square de l’avenue de Verdun, la municipalité a rendu hommage aux morts de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de Tunisie,  en petit comité, maire, maire adjoint aux amciens combattants député et président de l’UNC de Vanves. Une commémoration instituée le 5 Décembre 2002 par Jacques Chirac alors président de la République date de l’inauguration du Mémorial quai Branly qui rend hommage aux 24 000 français morts pour la France dans ces trois pays d’Afrique du Nord entre 1952 et 1964.

    «Cet hommage ne fait pas de distinction d’origine ou de religion : militaire d’active et du contingent, troupes coloniales, fonctionnaires et civiles, métropolitains, pieds noirs, ou harkis, chrétiens, juifs, musulmans, athée, etc…Rappelons-nous que de 1952 à 1964, toute une génération de français s’est trouvée engagée dans ce drame. Cet hommage n’oublie pas, en particulier, les morts et disparus, les anonymes victimes d’attentats, d’exactions, de vengeance, de représailles, de tortures, du simple fait qu’ils étaient français » a rappelé Paul Guillaud, président de l’UNC de Vanves  dans un discours avant les dépôts de gerbe. « Cet hommage n’oublie pas tout ceux qui ont souffert dans leur cœur et dans leur chair, contraint de quitter l’Afrique du Nord, pour un exil définitif, en abandonnant leurs biens et leurs racines, et qui ont été obligés de reconstruire une vie dans une France qui n’était pas prêtre à les accueillir. Protégeons leur mémoire en ne laissant pas certains propagandes d’Etat récurrentes les dénigrer et exiger une repentance unilatérale pour les années de présence française au Maghreb, durant les périodes de colonisation et de décolonisation. Soyons fier d’eux et de l’héritage qu’ils ont laissé à ces trois pays au moment de l’accession à leur indépendance respective» a-t-il conclu. Des paroles qui feront chaud au cœur à tous ces pieds noirs, dont  les vanvéens qui ont créé voilà plus de 35 ans une amicale à un moment où les événements sanitaires les empêchent de se réunir et où des anniversaires vont rappeler de douloureux souvenir comme le 60e anniversaire du soulèvement indépendantiste du 11 Décembre 1960, et du putsch des généraux en Avril 1961…

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    11 NOVEMBRE 2020 : « Malgré le contexte de la crise sanitaire, nous nous sommes réunis au square du 11 novembre et au pied du Monument aux Morts pour exercer ce devoir sacré de lutter contre l’oubli et d’honorer la mémoire des Poilus de la Grande Guerre et de tous les Morts pour la France » a indiqué sur Twitter le maire de Vanves qui était entouré par son 1er adjoint, le maire adjoint chargé des Anciens Combattants, Isabelle Debré vice présidente du Conseil Départemental des Hauts de Seine. Mais aucun représentant des anciens combattants à la demande du préfet des Hauts de Seine, sans Paul Guillaud (UNC), ni Paul Ajder (FNACA), ni Laurent Lacomére (Association d’entraide de la Légion d’Honneur), sauf le drapeau départemental de l’UNC porté par JF Tellier. 102 ans après l’armistice de 1918, il n’y a eu aucune gerbe de l’UNC déposé devant le monument aux morts de Vanves,  même si son drapeau était présent, pour la première fois. C’est dire la gravité des événements que nous vivons, et qui représentent une véritable déchirure pour les anciens combattants, comme l’ont exprimé certains d’entre eux relayé sur le site facebook de Paul Guillaud. Mais ce dernier a pu participer ce 11 Novembre 2020 au ravivage de la Flamme puisqu’il en ait un des commissaires, avec une trentaine de ses collégues, mais sans la traditionnelle veillée qui marque le 11 Novembre

    PLU BIOCLIMATIQUE : Afin de préparer le nouveau Plan local d'urbanisme (PLU)  la mairie de Paris a lancé une large consultation à la rentrée et a réuni une conférence citoyenne de 100 personnes (70 parisiens et 30 métropolitains) du 26 Septembre au 17 Octobre, pour évoquer de nouvelles mesures de matériaux, d'architecture, de propreté ou de mobilité, auxquel se sont ajoutées 1084 contributions formulées par les internautes durant la même période. Parmi les 35 propositions retenues, certaines pourraient intéressés Vanves : l’interdiction des deux roues thermiques dans la vile, proposition qui a été plébiscitée , la sécurisation des transports doux avec une meilleur cohabitation vélo, piéton etc… l’interdiction d’abattage des arbres de plus de 10 ans, remettre des bancs dans la ville, couvrir le boulevard Périphérique par des espaces verts, et limiter la construction de tours à Paris notamment en les reportant  à la périphérie de Paris et en les espaçant. Point sur lequel beaucoup d’habitants des communes riveraines comme Vanves, sont hostiles

    POLLUTION : La baisse de la pollution de l'air est moins importante que lors du premier confinement. Les émissions d’oxydes d’azote et de particules fines liées au trafic routier ont baissé de 20% en ÎDF dans les premiers jours du deuxième confinement, entré en vigueur le 30 octobre, a annoncé Airparif. Lors de la première semaine suivant l'instauration du premier confinement en mars, la baisse des émissions de ces deux polluants avait été de 70%, rappelle l'organisme chargé de la surveillance de la qualité de l'air dans la capitale. «Etant donné cette baisse limitée des émissions, les concentrations relevées à proximité des axes routiers ont peu diminué, et notamment sur les émissions de dioxyde de carbone (CO2, gaz à effet de serre) liées au trafic routier» indique Airparif, en rappelant que la pollution de l’air est un facteur aggravant du COVID-19»

  • LA GUERRE DE 1870 A VANVES PREFIGURAIT LA COMMUNE VOILA 150 ANS

    Vanves a été marqué par la fin de la guerre de 1870, avec la chute de l’Empire,  et les événements de la Commune qui s’ensuivirent en 1871,   à cause de la proximité des forts d’Issy et de Vanves, même si la commune de Vanves a peu souffert des bombardements intensifs qu’a subit le fort d’Issy (18 000 projectiles reçus), ni de l’invasion allemande. Un monument rend hommage aux morts pour la France de ce premier conflit fanco allemand au cimetière devant lequel les membres de l’UNC Vanves qui tenaient leur assemblée général samedi matin, ont tenu à déposer une gerbe pour les 150 ans de cette guerre. Occasion de rappeler comment Vanves à vécu ce conflit qui s’est dérouler à ces portes et que la France célébrera pour la dernière fois en 2020 à travers des expositions, des cérémonies….

    La municipalité n’a pas émigré à Paris comme le firent beaucoup de municipalités du département (de la Seine) à cette époque. Une semaine après la déclaration de guerre (18 Juillet 1870), Jean Baptiste Dupont, maire de Vanves depuis 1867, déclarait lors du conseil municipal du 25 Juillet 1870 : «La guerre est déclarée. Peut être les hostilités sont-elles déjà commencées. La France doit, au prix des plus grands sacrifices, tenir haut et fort le drapeau national. Déjà, les jeunes soldats sont partis, bientôt les gardes mobiles seront appelés. Ils feront leur devoir. Faisons le nôtre ! Suivons des yeux et du cœur,  les enfants de notre communes, venons-leur en aide au moyen de secours directs, occupons-nous efficacement de ceux que le devoir les oblige à laisser derrière eux. En un mot, que les enfants de Vanves soient convaincus que notre sollicitude veille sur eux et sur ceux qui leur sont chers».

    Le Conseil municipal décidait de former un comité communal chargé de recueillir et de distribuer les dons, de créer une caisse de la famille de la famille de Vanves, une caisse de dons patriotique destinée à venir en aide aux jeunes soldats et gardes mobiles de sa commune et soulager les familles dont ils étaient les soutiens. iI  vote une somme de 1000 frs de subvention  pour habiller les «vieux garçons» c’est à dire les gardes nationaux sédentaires de la 3éme légion

    L’affaire fut vite réglé avec le déclenchement de l’offensive allemande le 4 Août, la défaite de  Wissemburg, l’invasion de l’Alsace, la capitulation de Sedan le 2 Septembre. A Vanves, entreptemps, un nouveau conseil municipal avait été installé le 1er Sepembre 1870 en exécution de la loi du 21 Juillet 1870 : M.Leplanquais remplaçait JB.Dupont à la tête de la Mairie. Alors que la IIIé République était proclamé le 4 Septembre, le conseil municipal de Vanves le même jour prêtait serment au gouvernement impérial,  puis 6 jours plus tard adressait ses »chaleureuses félicitations » au gouvernement provisoire de la République et votait une subvention de 20 000 frs pour les besoins extraordinaires de la guerre.

    UNE LIGNE DE  DEMARCATION A VANVES

    Vanves n’a pas trop souffert de l’avancée des troupes prussiennes et de l’occupation allemande, les combats se concentrant sur les forts d’Issy et de Vanves à Malakoff, défendus par des lignards, artilleurs, sapeurs. Dés le 11 Septembre, les banlieusards avaient commencé à se réfugier dans la capitale, mais pas à Vanves car la plupart de ses habitants étaient confiants grâce à la protection des forts. Mais ils entendaient le canon, apercevaient des hauteurs du Plateau, les fumées au dessus des bois de Châtillon et de Clamart, assistèrent consternés au triste défilé des soldats en déroute qui traversaient Vanves et Issy les Moulineaux. Mais  les allemands n’ont pas bougé ensuite, n’ attaquant pas en Octobre, Novembre, Décembre. Du coup les gardes mobiles qui vivaient dans une indiscipline quasi totale recevaient la visite de parents et d’amis, descendaient dans les cabarets de Vanves d’Issy, et notamment chez le pére Montel à Vanves pour se régaler de frites et de salade jusqu’à ce que les opérations militaires ne commencent en Janvier 1871, et que le 5e bataillon de mobiles revienne cantonner à Vanves.

    C’est alors que le fort d’Issy reçut 18 000 projectiles canonnés de la terrasse de Meudon,  du bois de Clamart jusqu’à la capitulation de Paris le 28 Janvier. Une convention militaire a établie ce jour là entre les lignes françaises et allemandes, une ligne de démarcation marquée à Vanves par le Bd du Lycée qui fut respectée, «les troupes allemandes n’envahirent pas Vanves dont les habitants n’ont pas trop souffert, durant le siége, de la famine comme les parisiens, bénéficiant d’un ravitaillement aisé, les produits locaux ne pouvant être expédié, étant vendus sur place et consommé» selon Hyppolite Chailley auteur d’un livre sur l’histoire de « Vanves des origines au début du XXéme siécle ». Il fait état, sitôt les bombardements terminés, de la création d’une commission par le conseil municipal de Vanves, pour relever les dégâts occasionnés par les bombardements et les dépréciations causées par les troupes, estimées à 7460 frs.  

    Finalement Vanves a plutôt souffert de la guerre civile, avec la Commune qui a suivi en 1871, Vanves étant couvert d’obus par l’artillerie versaillaise, l’hôtel de ville, l’église Saint Remy, des maisons particulières étant touchées. Mais c’est une autre histoire sur laquelle le blog revendra en  2021